C’est la fin des Nations-Unies. Les pays n’existent plus, tous les citoyens du monde sont devenus des réfugiés qui errent en fonction des conflits et des catastrophes écologiques. Le seul vrai puissant est désormais un passeur qui, via le téléphone portable, surveille les frontières que l’on redessine chaque jour. Quant au réfugié, il n’a plus que son smartphone comme lien au monde. Et il va laisser des traces numériques partout où il passera. Pendant qu’il traversera terres et mers, le passeur virtuel lui montrera le chemin. Nous suivrons, parmi ces milliards d’apatrides numériques, trois femmes à travers leur cyber-identité.